Présentation

La ferme du Moulin de Nadal est une ferme familiale qui priorise le respect de la terre et du vivant à travers son agriculture bio et biodynamique.

Un passé familial

La ferme du Moulin de Nadal se situe dans la région naturelle du Ségala. La roche mère de granite affleurante lui confère sa terre acide, propice à la présence des châtaigniers.

Cette ferme familiale, transmise de génération en génération, est léguée en 1988 par mon grand-père Marius Lacaze à mon père Jean-Marie Lacaze. Ce dernier agrandit ensuite la propriété en accédant peu à peu aux terres de ses quatre grands-parents paternels & maternels.

En 1990, il réunit ces quatre fermes en une unité harmonieuse, un organisme agricole mené en biodynamie . Il adhère à la marque Demeter.

La ferme du Moulin de Nadal recouvre aujourd’hui 35 hectares dont plus de la moitié est trop pentue pour permettre le passage d’un tracteur. Ces derniers accueillent les prairies naturelles pour les vaches, les veaux, les bœufs, ainsi que les bois de châtaigniers, les noyers, pommiers, pruniers et cerisiers. Les autres terres sont consacrées aux céréales, aux légumineuses, aux fraises, et au prairies temporaires.

Aujourd’hui, à la ferme

Coline

Chef d’exploitation

Aujourd’hui c’est moi, Coline Lacaze, qui anime ce beau projet familial. Née à la ferme, j’ai suivi un parcours artistique à travers le théâtre, l’art-thérapie et les voyages dans le monde entier avant de revenir à Nadal.

De 2017 à 2019 j’ai intégré une formation poussée en agriculture biodynamique, le BPREA spécialisé en biodynamie à Obernai (67). J’ai ensuite pris les rênes de la ferme du Moulin de Nadal le 1er janvier 2020.

Jean-Marie

Mon père Jean-Marie a travaillé dix ans dans le social avant de reprendre la ferme du Moulin de Nadal à l’âge de 35 ans, lorsque mon grand-père Marius a pris sa retraite.

Mais une ferme, c’est une vie… tout comme Jean-Marie m’aide encore aujourd’hui, Marius s’est tout doucement mis en retrait en continuant d’aider son fils de longues années.

Au bout de deux ans Jean-Marie était insatisfait de l’agriculture conventionnelle ; travailler dans la peur de la nature et dans le besoin de la maîtriser au point de l’épuiser ne lui convenait pas. Avec un petit groupe de paysans locaux il s’est intéressé à l’agriculture biologique. Puis, pour aller plus loin dans la quête de comprendre la vie et de l’accompagner sainement, ils se sont formés ensembles à l’agriculture biodynamique.

Jean-Marie a fait certifier les terres et les cultures de la ferme Moulin de Nadal en agriculture biologique dès 1990, tout en adhérant à la marque demeter en biodynamie. Tout au long de sa carrière, en plus d’être paysan convaincu sur ses terres et au cœur de ses paysages, il a été actif et engagé pour la bio (FNAB), la biodynamie (Demeter), le respect des paysans français et du monde (Confédération paysanne) et de multiples causes en faveur de la Vie.

Aujourd’hui je suis forte de son bel enseignement libre et responsable. Et je suis heureuse de l’avoir à mes côtés de temps à autre sur la ferme, en fonction des saisons.

Sid

Sid nous rejoint sur les saisons des fraises et des châtaignes depuis bientôt 15 ans. Cet Austro-Algérien artiste dessinateur et jongleur, a beaucoup voyagé au travers de l’Europe. Considéré comme un membre de la famille, il revient régulièrement sur la ferme être paysan avec nous. Il connaît parfaitement les rouages de la ferme, et autant dire tout de suite que sans lui, sans son travail appliqué et motivé, nos bons produits ne seraient pas ce qu’ils sont.

Il était une fois… le moulin

L’histoire du Moulin de Nadal

Mon grand-père Marius est né au Moulin de Nadal. Il descendait par son père d’une famille de meunier établie à Nadal, au “moulin Lacaze” depuis le XVIème. Le moulin a connu son pic d’activité pendant la Seconde Guerre mondiale, car les clients parcouraient parfois plus de 10 km pour faire moudre leurs céréales. A l’époque cela représentait une épopée pour une charrette tirée par des bœufs ou un cheval.

Pour répondre aux besoins de ces nombreux clients, 3 meules tournaient en continu dont une, ainsi que le tamis, étaient dernièrement électrifiés car le ruisseau n’était pas assez puissant pour cette grande activité.

Le salaire du meunier ? C’était un pourcentage de blé de son client, qu’il utilisait pour nourrir sa famille ou pour mettre en vente.

La fabrication de la farine au public s’est arrêtée dans les années 1960. Marius a utilisé le moulin pour moudre la farine de céréale (orge et blés) pour les vaches, avant son arrêt définitif au début des années 1970.

Le bâtiment du moulin est aujourd’hui entouré des terres de la ferme familiale à laquelle il a donné son nom.

Que faisons-nous à la ferme ?

Nos activités sont pluridisciplinaires : entre polyculture, arboriculture et élevage, nous produisons des produits divers et variés certifiés “agriculture biologique” et/ou Demeter.

Retrouvez le Moulin de Nadal dans ARTE Regards !Regarder le reportage
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